Fédération Départementale des Chasseurs du Finistère

NOTE SANITAIRE : INFLUENZA AVIAIRE (CLEDER 29)

Message DDPP29 

Un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène vient d’être confirmé ce 12/12/2025 dans un élevage de volailles sur la commune Cléder dans le département du Finistère.

Pour éviter tout risque de diffusion du virus à d’autres élevages, le préfet du Finistère a pris un arrêté définissant des zones réglementées de protection (ZP) et de surveillance (ZS) qui sont respectivement mises en place dans un rayon de 3 et 10 km autour de l’établissement contaminé. (ci-joint – publié au  RAA n°29-25-11  du 12/12/25 – site préfecture Finistère)

– Dans le rayon de 3 km, les communes concernées sont : Cléder, Plouescat.

– Dans la zone de 10 km, les communes concernées, outre les communes citées précédemment, sont : Santec, Saint Pol de Léon, Plouénan, Plougoulm, Sibiril, Tréflaouénan, Mespaul, Trézilidé, Plouzévédé, Saint Vougay, Plounevez Lochrist, Tréflez à l’est de la D129 et de la D210.


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Dans ces périmètres, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques. En particulier, les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont Dans ces périmètres, tous les lieux de détention de volailles et d’oiseaux captifs sont soumis à des prescriptions spécifiques. En particulier, les mouvements de volailles et autres oiseaux captifs sont interdits, sauf dérogations accordées par la Direction Départementale de la Protection des Populations. La surveillance est également renforcée par la réalisation d’une surveillance post-vaccination renforcée des élevages de canards vaccinés dans les zones réglementées et d’autocontrôles dans les établissements commerciaux de volailles, rendus obligatoires par arrêté préfectoral.


De plus, dans le cadre des mesures de lutte contre la propagation du virus, une opération de dépeuplement des animaux présents sur l’élevage concerné par le foyer d’influenza aviaire va être menée. Les services de l’État, et notamment la DDPP, sont mobilisés aux côtés de l’éleveur.


Les acteurs de la filière doivent veiller, sur l’ensemble du territoire, à l’application la plus stricte des mesures de biosécurité pour empêcher le virus d’entrer dans les élevages via la faune sauvage et les activités humaines, et éviter sa diffusion entre élevages. Les mêmes recommandations s’adressent aux particuliers détenteurs d’oiseaux de basse-cour et d’ornement.


La France est placée en risque élevé au regard de l’IAHP depuis le 22 octobre 2025, ce qui implique la mise en œuvre des mesures décrites dans la partie II de l’arrêté du 25 septembre 2023. Ces mesures viennent renforcer les mesures de biosécurité à appliquer.

La vigilance est essentielle pour détecter la maladie : il est donc fondamental de signaler rapidement toute augmentation même faible de la mortalité, le retard de détection est un risque augmenté de diffusion de la maladie notamment en lien avec la période d’excrétion pré-symptomatique.


La surveillance programmée quant à elle s’articule autour de plusieurs axes :

  • Les autocontrôles prescrits par l’arrêté préfectoral de zone
  • La surveillance officielle de l’ensemble des élevages en zone de protection via les vétérinaires sanitaires et les contrôles des basses-cours (des instructions complémentaires seront transmises aux vétérinaires concernés ) ;
  • La surveillance de la zone de surveillance qui n’interviendra que lorsque la zone de protection sera levée soit au minimum 21 jours après la D0.

Le principe est l’interdiction de mouvements assortis de dérogations, sous conditions et sous couvert d’un laissez passer sanitaire : en complément des principes décrits dans l’Arrêté de zone, se reporter aux instructions techniques en vigueur (IT2025-527 du 19/08/2025 et IT2023-256 du 14/04/2023).


Les demandes de laissez passer sanitaires (LPS) se font par l’intermédiaire du site Démarches simplifiées, accessible par le lien suivant :

https://demarche.numerique.gouv.fr/commencer/ddpp29-influenza-aviaire-demande-de-lps

En cas de questions, merci d’adresser un mél à l’adresse ddpp-crise-lps@finistere.gouv.fr


ZOOM SUR L’ACTIVITE CHASSE

ARRÊTÉ DU 12 DÉCEMBRE 2025 déterminant une zone réglementée suite à la déclaration d’un foyer d’influenza aviaire hautement pathogène

Dans le cadre de la lutte contre l’influenza aviaire hautement pathogène, l’activité cynégétique est réglementée dans les zones définies ci-après :

Une zone réglementée est instituée autour de l’exploitation infectée et comprend :

  • Une zone de protection, correspondant aux communes situées, en tout ou partie, dans un rayon de 3 kilomètres autour de l’exploitation infectée ;
  • Une zone de surveillance, correspondant aux communes situées, en tout ou partie, dans un rayon de 10 kilomètres autour de l’exploitation infectée.

Dans ces zones, l’exercice de la chasse est soumis à des modalités spécifiques visant à prévenir la diffusion du virus, notamment en matière de déplacements, de manipulation du gibier et de respect des mesures de biosécurité, conformément à la réglementation en vigueur.

Article 10 : Mesures concernant les activités cynégétiques

1° Conformément à l’annexe VI du règlement (UE) 2020/687 susvisé :

a) Le mouvement et le lâcher de gibiers à plumes de la famille des phasianidés et anatidés est interdit ;

b) Le transport et l’utilisation des appelants pour la chasse au gibier d’eau sont interdits, quelle que soit la catégorie du détenteur ;

2° Sont interdites la chasse au gibier d’eau ainsi que la chasse au gibier à plumes en zone de chasse maritime, dans les marais non asséchés, sur les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et nappes d’eau ;

3° La cession à titre gratuit ou onéreux des corps du gibier à plumes tué par action de chasse et des viandes et produits qui en sont issus est interdite dans la zone de protection ou de surveillance.


Questions / réponses

QUESTION :   DANS LES ZONES DE PROTECTION ET DE SURVEILLANCE, SUIS-JE AUTORISE A EFFECTUER LE TRANSPORT ET LE LACHER DE FAISANS ET DE PERDRIX ?

Réponse :    Le mouvement et le lâcher de gibiers à plumes de la famille des phasianidés et anatidés est interdit tant que les conditions réglementaires ne sont pas établies par un nouveau arrêté préfectoral 

QUESTION : QUELLE EST LA DUREE DES RESTRICTIONS SUR LES ZONES DE PROTECTION ET DE SURVEILLANCE SUR LE SECTEUR CONCERNE.

Réponse :La zone de protection est levée au plus tôt 21 jours après l’abattage des animaux et la fin des opérations préliminaires de nettoyage et désinfection du dernier foyer de la zone de protection et après la réalisation des visites dans tous les établissements détenant des volailles ou oiseaux captifs permettant de conclure à une absence de suspicion ou de cas d’influenza aviaire dans la zone.
Après la levée de la zone de protection, les communes et les établissements concernés restent soumis aux mesures de la zone de surveillance jusqu’à la levée de cette dernière.
La zone de surveillance est levée au plus tôt 30 jours après l’abattage des animaux et la fin des opérations préliminaires de nettoyage et désinfection du dernier foyer de la zone de protection et après la réalisation des visites, avec résultat favorable, parmi les établissements de la zone de surveillance permettant de conclure à une absence de suspicion ou de cas d’influenza aviaire dans la zone.

QUESTION : PUIS-JE CHASSER LE GIBIER D’EAU DANS LES ZONES RÉGLEMENTÉES ?

Réponse : La chasse du gibier d’eau est interdite en zone de chasse maritime, dans les marais non asséchés, sur les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et nappes d’eau ;

QUESTION : PUIS-JE CHASSER LA BECASSE DES BOIS DANS LES ZONES RÉGLEMENTÉES ?

Réponse : La chasse du gibier à plumes est interdite en zone de chasse maritime, dans les marais non asséchés, sur les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et nappes d’eau ;

De ce fait, elle est autorisée sur les autres territoires non concernés (bois; double haie; …..; tant que ceux-ci ne sont pas concernés par la zone de chasse maritime, les marais non asséchés, les fleuves, rivières, canaux, réservoirs, lacs, étangs et nappes d’eau.

Face au risque épizootique, une vigilance accrue et constante dans les secteurs de la protection et de la surveillance s’impose non seulement comme une nécessité technique, mais aussi comme un devoir moral, afin d’adopter une approche rigoureuse de biosécurité et d’exprimer une solidarité responsable envers une économie agricole profondément fragilisée par ces menaces.