UNE REMISE EN CAUSE PLUS LARGE DE LA CHASSE ET DE SON ANCRAGE AU PLAN NATIONAL
UNE REMISE EN CAUSE PLUS LARGE DE LA CHASSE ET DE SON ANCRAGE AU PLAN NATIONAL
À l’échelle nationale, le projet de décret concernant la chasse au gibier d'eau et aux migrateurs, prévoit des mesures particulièrement préoccupantes :
- Allongent certains moratoires (courlis cendré, barge à queue noire, grand tétras),
- Stoppent la chasse de certaines espèces (fuligule milouin, eider à duvet, lagopède alpin),
- Et réduisent même les périodes de chasse d’autres espèces (grive mauvis, caille des blés, canards siffleur, pilet, souchet et sarcelle d’hiver).
Ces mesures sont proposées sans tenir compte des données scientifiques les plus récentes, ni d’une concertation avec les autres États concernés par les voies de migration, comme l’exige pourtant la réglementation européenne.
Une mobilisation collective face à des décisions unilatérales
Face à ces projets, les principales associations nationales de défense des chasseurs de gibier d’eau, ainsi que la Fédération nationale des chasseurs (FNC), ont récemment rencontré les représentants du Ministère pour tenter d’enrayer cette vague de décisions politiques précipitées et déconnectées du terrain. La situation a également été portée au débat à l’Assemblée nationale et au Sénat. De nombreux députés membres du groupe d’études « Chasse et Pêche » ont interpellé la ministre de la Transition écologique, Madame Pannier-Runacher, pour exprimer leur opposition ferme à ces projets de décret.